À chaque départ juvénile, l'Afrique perd sa force

© primo jasmin

   Chaque jeune qui part vers l'Occident,c'est l'avenir de l'Afrique qui s'amoindrit. L'avenir de l'Afrique n'est pas dans la jeunesse tout simplement,il est dans les pensées que celle-ci actionnent  

Chaque jeune qui part,c'est l'Afrique qui s'affaiblit d'avantage, chaque départ juvénile hors l'Afrique, c'est l'avenir de l'Afrique qui s'amoindrit. À chaque rêve qui s'évade dans l'égocentrisme ,c'est nos capacités réelles qui manquent des convictions possibles. 
Ceux qui partent nous vendent des rêves, nous déroutent dans nos pensées et nous déconnectent à nos cerveaux. Ceux qui restent se sous-estiment, manquent des motivations nécessaires et se connectent sous d'autres cieux, hors du continent. La pauvreté aiguë devient du carburant pour faciliter le voyage vers la route inconnue avec espoir majuscule d'être hors de la misère africaine.
Ceux qui partent se persuadent qu'il existe un pays de cocagne sur terre hors de l'Afrique et se jurent sur l'impossibilité d'une transformation de celle ci en ce dit pays de cocagne.
Ceux qui partent nous amadouent sur l'amour qu'ils ont pour leur sol africain et excusent leur départ par le manque d'éléments nécessaires pour l'épanouissement de leurs projets... La question c'est " quels projets ? " " l'Afrique n'est-elle pas un grand terrain des projets ? " si l'Afrique manque d'éléments nécessaires pour nous épanouir, pour améliorer nos conditions de vie,nos rêves, partir est une solution pour elle ? Ne devons nous pas inventer, créer notre futur? Ne devons nous pas travailler dur pour que nous et la future génération voyons ces éléments nécessaires là et éviter de faire évoluer une machine déjà améliorée ?
Nos jeunes qui partent fuient leurs terres (souvent trop vers l'Europe),ils renoncent à leurs désirs de la liberté et optent pour la clandestinité, ils s'enflent des pensées de leurs utilités en Europe pour des mains d'œuvre hélas ! Les temps ont changé, il revient à notre tour de changer les idées et changer l'Afrique à un autre continent, nos aïeux seront contents de nous, depuis l'au-delà quand ils verrons leurs fils émergés et entrain de faire mieux qu'eux. Partir c'est de la lâcheté, il n'y a pas pire fuite de responsabilité que notre attitude de nous pousser entre jeunes de fuir l'Afrique par ce qu'on est incapable de la transformer et d'offrir à la future génération un bon cadre d'épanouissement chez elle.
Jadis l'Occident avait besoin d'une main d'œuvre africaine, mais aujourd'hui, l'économie moderne emploie moins et peu de travailleurs, nous voyons nous même comment les syndicats européens eux-mêmes en sont les 1ieres victimes, pour un jeune africain ce là ne suffit pas,il pense toujours que les frontières des pays riches resteront ouvertes pour l'accueillir, néanmoins le flux d'émigrants clandestins reprend plus souvent de bel élan et nous assistons à l'expulsion des jeunes dans les dits pays de cocagne. Si l'avenir de l'Afrique tire son sort dans les mains des jeunes africains,que font ces jeunes ? Que pensent ceux là qui partent ? Quelle empreinte laisse leur fuite au continent ?
Pour certains (dirigeants africains) , leur départ est une épine de moins d'autant qu'il les débarrasse de la frange de la population qui pose problème, la jeunesse. L'Afrique continue à se comporter comme si le recul était un point à encourager et qu'il est une voie vers le début de la relance, la bonne question c'est "que pensent  les jeunes qui partent, à l'avenir du continent ?
Si la jeunesse africaine pourrait rêver et agir pour transformer sa terre (Afrique) en un pays de cocagne où tous africains n'auraient besoin d'y quitter ,on serrait plus loin. A chaque fois  que cette jeunesse se laisse vendre des rêves par cette autre jeunesse qui part ,nous verrons l'extérieur du continent comme l'Eldorado. À chaque fois que les jeunes qui restent opteront pour les dirigeants qui, dans leur majorité, ont érigé leurs États en véritables repaires de népotisme et de clientélisme, où ne peuvent s'exprimer les esprits libres et indépendants ,nous offrirons plus de motifs à la jeunesse lâche, déjà partie de ne plus retourner. Pour nous retenir les uns des autres, nous devons donner à l'Afrique plus de possibilités,un maximum de raison d'y rester. Nous jeunes avec plus d'ambition, porteurs de projets viables. Que pensent ceux qui partent ? À qui laissent-ils la responsabilité pour émerger l'Afrique ? Que font ceux restent ? Doivent-ils toujours poireauter une aide extérieure ?
Envahie par l'image de l'Eldorado occidental ,espoir d'un horizon meilleur ,induite par les conditions d'accueil espérées (accès au travail, aux biens de consommation, à la réalisation individuelle...). C'est trop clair que les raisons politiques et économiques ne suffisent pas à rendre compte des motivations de ceux qui partent, d'autres raisons sont intrinsèques. Cet envie qu'a la jeunesse de partir se nourrit des médias télévisés qui diffusent des images attirantes des pays dits de cocagne occidental qui sont loin comparatives de leur vie. Ce que ignore cette jeunesse est la question " comment ont-ils progressé ? " "ont-ils travaillé pour ça ? " si oui ,il est aussi possible de voir cela chez nous à condition de travailler pour ça, il faut donc croire que c'est possible de voir l'Afrique devenir un eldorado si l'on nourrissait nos idées par des actions, si nos voyages pour l'Occident nous servaient à découvrir ce que nous devons faire chez nous .
    On sera entrain de condamner l'Afrique à l'échec à chaque fois que  nous l'abandomnerons ,à chaque fois que l'on accusera les autres de ce qui nous revient de responsabilité. Les autres ne doivent pas être une excuse. On sera voué vaincu, comme disait les autres "le combat est facile quand l'on connait son adversaire" nous avons déjà tous compris qu'ils aiment nos ressources, pas nos refuges, c'est du pathétisme si l'on faisait semblant de  ne pas le constater. Plus on le connait plus on doit repenser sur nos stratégies ,ils nous mettent systématiquement des bâtons dans nos roues et on refuse de les voir. Ceux qui partent les découvrent ,ceux qui restent les constatent,  la vergogne les motive à rester , la méditerranée le rappelle le danger , si cette motivation de traverser la mer servait de fougue pour solidifier l'Afrique , je me dis peut-être je serais entrain de palper du doigts l'utopie de l'Eldorado occidental en Afrique réelle au Congo RDC.

l'avenir sur les  épaules de jeunes africains, la jeunesse doit être pensive et actives 



FREDY KATENGURA THEBEST Mylldred.