Répenser sur l'idée de salongo et encourager le principe de "Usafi kwangu"

Crédit  jasmin

Quels résultats à observer aujourd'hui pour le Salongo qu'avait initié l'ex président zaïrois Mobutu SE SE SEKO ? Quels fins des travaux communautaires ,corvées en RDC, précisément au Nord-Kivu/Goma pour lutter contre l'insalubrité sont visibles? Quels commentaires pouvons nous placer à ses attentes ?


Un jour entrain de contempler le social des coins du quartier ,Intéressé par tout ce qui peut provoquer un changement positif et /ou négatif à l'environnement, je suis tombé sur une poubelle,sur laquelle on écrit "usafi kwangu"  en français "propreté chez moi", juste à côté c'était du foutoir, des déchets qui débordent la poubelle, des sachets jetés au pourtour, en dépit de la présence d'une poubelle publique juste à côté. Ceci serait le résultat d'un mauvais suivi du corps chargé du maintien, de l'entretien et protection des biens publiques, ça sera en sus une mobilisation populaire minime pour la Bonne gestion des déchets utilisés au quotidien,Pourquoi pas aussi une mentalité des gomatraciens  qui demeure rétrograde?.
       Ce même problème d'insalubrité s'observe dans plusieurs quartiers souvent trop concentrés,c'est par exemple à Birere, Ndosho,kathoyi,kituku,kilijiwé,office des routes, souvent aux terrains des football, stade du volcan...
A la longue, c'est la même crise qu'on observe dans plusieurs quartiers kinois, à Bukavu, Au Kasaï, à Butembo,Kisangani... Plusieurs débats avaient vus jour, plusieurs idées se sont fusionnées jadis qui ont engendrés le "salongo" qui, à la base avait un caractère obligatoire, après un temps est devenu un goulot d'étranglement dans les actions. Certains l'on utilisé pour tracasser les gens, c'était une occasion pour la plupart d'autorités de prendre leurs fêtes à la chicane . Aujourd'hui quasi 80%(j'estime) de la population gomatracienne néglige ce corvée, l'insalubrité demeure notre quotidien. Il parfois trop difficile de voir dans les rues une marmaille entrain de vaquer à l'assainissement des quartiers dans les weekends soit samedi comme il est de coutume. Pourtant l'hygiène communautaire est une affaire de tous ,nous sommes tous responsable à veiller sur la salubrité des nos lieux publics vue que nous en sommes les premiers bénéficiers directs.
Devons nous encore renforcer la sensibilisation ? Devons nous procéder toujours à prioriser les travaux communautaires pour paliers ces problèmes ? Nécessaire d'associer les gens ,d'unir une communauté, de créer une collaboration entre État et population pour ça dans le but d'approche participative ? En croire ce qu'avait dit M. GANDI << ce que vous faites pour nous, sans nous est fait contre nous>>  devons nous pas faire sans eux(voisins) pour eux?
Les fins des travaux communautaires sont anodins,malgré le salongo obligé un peu partout dans les coins, l'insalubrité demeure une épine dans la jambe de la santé communautaire. Ça serait une erreur de toujours penser aux travaux participatifs pour améliorer. Nous tous ,avons constaté qu'en dépit des bonnes visées qu'ont les T.C (travaux communautaires) ils ne parviennent pas à répondre aux attentes. Ils limites nos capacités à faire mieux et nous condamne à l'esprit de vouloir contempler les efforts des autres tout en nous freinant d'agir plus que nous même, tant individuel que collectif.
Le développement communautaire (DC) a échoué, et cela depuis belle lurette, il revient à nous et au gouvernement de repenser sur les méthodes 
Appliquons plus  le travail individuel que collectif pour le développement, pour un bon élan , appliquons plus ce que dit la phrase sur la poubelle "usafi kuangu" et nous "usafi kuetu" si chacun s'occupait bien de chez lui et que nos autorités supervisaient plus leurs biens ,le taux de l'insalubrité se verra à la baisse au fil du temps
Et vous ! que pensez vous?...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les pleurs du mal à Beni

les messages cachés derrière les photos de Primo jasmin